Oui, bon, ça fait presque deux semaines que je n’ai pas posté de nouvel article, MAIS… je n’ai pas d’excuses (flemmardise, quand tu nous tiens…). Bref, j’ai enfin réussi à réunir la motivation nécessaire, et j’espère que cette critique vous plaira !
« Le Royaume d’Adarlan, d’où toute magie a été bannie, est gouverné d’une main de fer par un roi tyrannique. Keleana, membre de la secte des Assassins et opposée au pouvoir du roi, est emprisonnée dans les mines de sel d’Endovier depuis plus d’un an. »
Résolue à mourir d’épuisement un jour ou l’autre, elle n’est plus que l’ombre d’elle-même. Mais c’était sans compter le prince Dorian qui lui propose un marché : si Keleana accepte d’être son champion lors du tournoi à mort organisé par le Roi, et qu’elle gagne, elle servira le royaume pendant quatre ans. Puis elle sera libre. Malgré sa haine (et sa crainte) envers le roi et ce royaume, le mot « liberté » est trop fort pour Keleana. Elle accepte, sans savoir qu’il lui faudra affronter un étrange mal…
Maigre et affaiblie, la meilleure assassineuse d’Adarlan va devoir s’entraîner durement pour récupérer ses muscles et son adresse. Placée sous la tutelle de Chaol, le jeune commandant des gardes et meilleur ami du prince Dorian, elle devra rééduquer son corps si elle veut survivre au tournoi qui s’annonce. Mais il lui faudra également faire preuve d’astuce et de discrétion : comment réagiraient les nobles de la Cour en apprenant l’existence de ce tournoi réunissant les pires criminels d’Adarlan ? Devant les courtisans, Keleana est une amie du prince Dorian. Et devant les divers champions du tournoi, elle est Lilian Gordaina, une voleuse de bijoux. L’assassineuse d’Adarlan reléguée au rang d’une vulgaire voleuse de bijoux ! Mais malgré sa frustration, Keleana doit reconnaître que ce titre lui épargne la dangereuse attention des membres du tournoi, prêts à tout pour gagner – même à s’entretuer en dehors des épreuves…
Un beau roman d’heroic fantasy ( mis à part le choix du titre de l’héroïne : le mot « assassineuse » ne sonne pas bien, je trouve) qui promet une série palpitante et haute en couleurs ! Le style d’écriture n’est pas sans rappeler (du moins, pour la traduction française) celui de Bottero : des personnages pétillants, une descriptions légère et précise, des phrases courtes pour marquer un impact plus important, et un univers magique qui reste pleins de mystères. On s’attache très rapidement à Keleana, qui d’ailleurs ressemble à Elana (l’élégante et mortelle marchombre présente dans La Quête d’Ewilan, Les Mondes d’Ewilan, et Le Pacte des Marchombres), à Dorian, prince séduisant et légèrement rebelle, ainsi qu’à Chaol, le sobre et inflexible capitaine des gardes (d’une certaine manière, il me fait penser à Edwin, un autre personnage de la double trilogie d’Ewilan) qui laisse parfois entrevoir ses sentiments et un discret sens de l’humour. L’univers d’Adarlan semble complexe et simple à la fois, mais ce premier tome ne nous en apprend pas beaucoup sur ce monde fantastique où la magie, pourtant bannie par le roi, s’exprime secrètement, en bien ou en mal…
Pour l’instant, il n’y a que ce premier tome de traduit (malheureusement…), et le titre original de la série est Throne of Glass, pour ceux qui peuvent et souhaitent le lire en anglais. Il compte environ 500 pages, et est accessible dès le collège. Bonne lecture ! 😉
Le dessin est de Deesney, un compte deviant’art (cliquez ici pour visiter sa galerie)